Promenade dans les ruines antiques italiennes

En 2018, Archéanthrope a repris son itinérance, cette fois à la découverte des vestiges de l'Antiquité romaine. Petite rétrospective...

L'architecture de la Rome impériale est impressionnante. Elle s'impose à nous et nous rappelle à notre petitesse. La lecture du lieu dans lequel on déambule n'est pas simple : des siècles d'occupations et de réaménagements se superposent. L'antique côtoie les églises chrétiennes dans une bulle temporelle, en plein milieu de la Rome contemporaine, urbaine et frénétique. 


Forum romain depuis le Palatin (Photo M. MIQUEOU)

Forum romain (Photo M. MIQUEOU)

Se balader dans les ruines de Pompéi et Herculanum est une toute autre expérience. Là-bas, pas de superposition mas plutôt des villes figées dans le temps et la cendre. Une étrange atmosphère y règne : le calme plane et l'esprit se plaît à y voir les fantômes des habitants continuant leur vie. La conservation est incroyable et l'on comprend aisément le choix fait de l'emplacement  pour ériger ces villes : une vue panoramique, face à la mer, avec une lumière au lever et au coucher du soleil qui est magnifique et ajoute à la grandeur du lieu. Des implantations qui relèvent à la fois de la stratégie militaire, commerciale et de la volonté d'avoir un cadre de vie agréable.



Herculanum, rue (Photo M. MIQUEOU)


Herculanum, la ville antique (Photo M. MIQUEOU)





Herculanum, bar antique (Photo M. MIQUEOU)

Herculanum, échoppe avec ses balustrades en bois d'origine (Photo M. MIQUEOU)

Pompéi, Santuario di Venere (Photo M. MIQUEOU)

Pompéi, boulangerie avec four et meules (Photo M. MIQUEOU)


Naples n'est pas en reste. C'est un vrai mille-feuilles. Elle est érigée sur les ruines d'une colonie grecque qui a été réinvestie par les Romains puis comme bunker pendant la Seconde Guerre mondiale. Les sous-sols de la ville gardent les traces de ces différentes occupations et se visitent : une vraie cité sous la ville contemporaine. On y découvre notamment les vestiges d'un théâtre gréco-romain et les marques laissées en 39-45. A noter que Naples a été libérée de l'Occupation entièrement par ses habitants.


Naples, Une entrée des souterrains (Photo M. MIQUEOU)

Naples, Bunker souterrain (Photo M. MIQUEOU)

Naples, Autre entrée des souterrains, chez un particulier (Photo M. MIQUEOU)

Naples, vestiges souterrains du théâtre gréco-romain (Photo M. MIQUEOU)


Une très belle découverte que nous partageons pour ouvrir une fenêtre en cette période de confinement. 

Archéanthropement vôtre !

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