Nature souterraine : explorations et plaisirs multidisciplinaires
Archéanthrope fait maintenant partie d’une petite équipe d’exploration spéléologique ! Et quel plaisir pour une préhistorienne de plonger au centre de la terre !
Une immersion sur le terrain de jeux de nos ancêtres, où les indices d’une occupation jouent à cache-cache avec les visiteurs modernes. Mais dans ce type d'explorations, il est avant tout question de géologie. Les profondeurs dans lesquelles nous nous engouffrons sont trop conséquentes pour que les hommes préhistoriques s’y soient aventurés. D’autant qu’aucun indice n’a encore révélé l'existence d'une pratique préhistorique de l’escalade ou de la spéléologie à l’aide de cordes et de baudriers.
Lors des descentes, nous emplissons nos yeux de paillettes cristallines,

![]() |
Concrétions cachées du Trou des Vents d'Anges (11) |
Un vrai régal esthétique, et l'indéniable plaisir du scientifique qui analyse ces formations souterraines. Le néolithicien et le
plasticien ne sont pas non plus en reste : de l’argile, de l’argile... et
de l’argile ! De quoi retrouver une âme d'enfant... et revenir bien collant !
Dans la grotte de Trassanel, les seuls indices d’occupation sont ceux des ours. Elle semble leur avoir servi de
refuge comme l'indique la présence de bauges à proximité de l’entrée. Mais elle a certainement aussi constitué un piège pour ces animaux : selon la profondeur à laquelle les ossements se situent, il est difficile d'envisager d'autre hypothèse qu'un ours pris au piège, d’autant plus lorsqu’aucune
bauge n’y est associée.
Commentaires
Enregistrer un commentaire